Abstract: |
This paper discusses how to improve Canada’s business innovation in order to
boost labour productivity and output growth. Many general framework conditions
are highly favourable to business risk-taking and innovation, including macro
stability, openness, strong human capital, low corporate tax rates, low
barriers to firm entry and flexible labour markets. However, they can be
improved further by reduced external and interprovincial barriers in network
and professional service sectors, more efficient capital markets, fewer
capital tax distortions and improved patent protection. A second focus should
be on ensuring that incentives arising from government subsidies are targeted
on actual market failures. The very high level of support to business R&D via
the federal Scientific Research and Experimental Development (SR&ED) tax
credit and provincial top-ups may affect the incentives of small firms to grow
and should be redesigned. A plethora of small, fragmented granting programmes,
mainly geared to SMEs, should be streamlined for better government-business
collaboration. The large public share in venture capital should be wound down,
as it may crowd out more productive private finance. A final focus should be
on boosting manager and worker skills that are intrinsic to all forms of
innovation, by filling gaps in training, mentoring and education. This Working
Paper relates to the 2012 OECD Economic Review of Canada
(www.oecd.org/eco/surveys/Canada).<P>Libérer l'innovation des entreprises au
Canada<BR>Cette étude se penche sur la manière de renforcer l’innovation dans
les entreprises canadiennes afin de stimuler la productivité de la
main-d’oeuvre et la croissance de la production. De nombreuses
conditions-cadres canadiennes sont très propices à la prise de risques et à
l’innovation dans les entreprises : stabilité macroéconomique, ouverture sur
l’extérieur, solidité du capital humain, faible imposition des bénéfices des
sociétés, rareté des obstacles à l’entrée des entreprises sur le marché,
flexibilité des marchés du travail. Ces conditions-cadres peuvent toutefois
s’améliorer encore grâce à une diminution des barrières extérieures et
interprovinciales dans les secteurs des réseaux et des services
professionnels, à une plus grande efficience des marchés financiers, à de
moindres distorsions de l’imposition du capital et à une meilleure protection
des brevets. Un deuxième axe pourrait consister à s’assurer que les
incitations découlant des subventions de la puissance publique ciblent bien
les carences effectives du marché. Il se peut que le très fort soutien à la
R-D des entreprises représenté par le crédit d’impôt fédéral pour la RS&DE
(recherche scientifique et développement expérimental) et par ses compléments
provinciaux entame le désir de croissance des petites entreprises ; peut-être
donc faudrait-il redessiner ces aides. La kyrielle de petits programmes
fragmentaires de subventionnement visant principalement les PME devrait être
rationalisée pour améliorer la coopération entre le milieu universitaire et le
monde de l’entreprise. Il faudrait réduire la trop grande place des fonds
publics dans le capital-risque, car il se peut qu’elle évince des financements
privés plus productifs. Un dernier axe devrait, par des actions cherchant à
combler les lacunes de formation, de tutorat et d’enseignement, privilégier la
stimulation des compétences de l’encadrement et du personnel qui s’appliquent
à toutes les formes d’innovation. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude
économique de l’OCDE du Canada 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/Canada). |
Keywords: |
productivity, venture capital, competition, innovation, vouchers, subsidies, research and development, business taxes, intellectual property rights, multifactor productivity, entrepreneurship, patents, technology transfer, intangibles, angel investing, R&D tax credits, academic research grants, productivité, capital-risque, innovation, concurrence, subvention, productivité multifactorielle, entrepreneuriat, brevets, transfert de technologie, impôt sur les sociétés, recherche et développement, biens immatériels, tutorat-investissement, crédits d’impôt pour la R-D, subventions pour la recherche universitaire, bons, droits de propriété intellectuelle |