Abstract: |
Managing risks from extreme events will be a crucial component of climate
change adaptation. In this study, we demonstrate an approach to assess future
risks and quantify the benefits of adaptation options at a city-scale, with
application to flood risk in Mumbai. In 2005, Mumbai experienced unprecedented
flooding, causing direct economic damages estimated at almost two billion USD
and 500 fatalities. Our findings suggest that by the 2080s, in a SRES A2
scenario, an ‘upper bound’ climate scenario could see the likelihood of a
2005-like event more than double. We estimate that total losses (direct plus
indirect) associated with a 1-in-100 year event could triple compared with
current situation (to $690 – $1890 million USD), due to climate change alone.
Continued rapid urbanisation could further increase the risk level. Moreover,
a survey on the consequences of the 2005 floods on the marginalized population
reveals the special vulnerability of the poorest, which is not apparent when
looking only through a window of quantitative analysis and aggregate figures.
For instance, the survey suggests that total losses to the marginalized
population from the 2005 floods could lie around $250 million, which
represents a limited share of total losses but a large shock for poor
households. The analysis also demonstrates that adaptation could significantly
reduce future losses; for example, estimates suggest that by improving the
drainage system in Mumbai, losses associated with a 1-in-100 year flood event
today could be reduced by as much as 70%. We show that assessing the indirect
costs of extreme events is an important component of an adaptation assessment,
both in ensuring the analysis captures the full economic benefits of
adaptation and also identifying options that can help to manage indirect risks
of disasters. For example, we show that by extending insurance to 100%
penetration, the indirect effects of flooding could be almost halved. As shown
by the survey, the marginalized population has little access to financial
support in disaster aftermaths, and targeting this population could make the
benefits of such measures even larger. While this study explores only the
upper-bound climate scenario and is insufficient to design an adaptation
strategy, it does demonstrate the value of risk-assessment as an important
quantitative tool in developing city-scale adaptation strategies. We conclude
with a discussion of sources of uncertainty, and of risk-based tools that
could be linked with decision-making approaches to inform adaptation plans
that are robust to climate change.<BR>hangement climatique. Dans cette étude,
nous décrivons une méthode permettant d’évaluer les risques futurs et de
quantifier les avantages de solutions d’adaptation à l’échelle urbaine, puis
nous l’appliquons à l’estimation des risques d’inondation à Mumbai (Bombay).
En 2005, une inondation sans précédent frappait la ville de Mumbai, faisant
500 victimes et occasionnant des dommages économiques directs estimés à près
de deux milliards de dollars. Nos résultats suggèrent que, d’ici les années
2080, en appliquant le scénario SRES A2 et en sélectionnant un scénario
climatique dans le haut de la fourchette, la probabilité d’un événement tel
que celui de 2005 pourrait plus que doubler. Selon nos estimations, les pertes
totales (directes et indirectes) causées par une catastrophe centennale
pourraient tripler par rapport à leur niveau actuel (pour atteindre 690 à 1890
millions de dollars), du seul fait du changement climatique. L’urbanisation
rapide et continue pourrait accroître d’autant plus le niveau de risque.
D’autre part, l’étude que nous avons faite des conséquences des inondations de
2005 sur les populations marginalisées met en lumière la vulnérabilité
particulière des plus démunis, qui n’est pas apparente lorsqu’on se limite aux
analyses quantitatives et aux chiffres globaux. Par exemple, selon notre
étude, le total des pertes subies lors des inondations de 2005 par les
personnes marginalisées avoisinerait 250 millions de dollars, une faible part
du total des dommages, mais un désastre considérable pour les foyers pauvres.
Notre analyse montre également que l’adaptation pourrait substantiellement
réduire les dommages futurs : nous estimons ainsi que les dommages causés par
une inondation centennale pourraient être réduits de 70 % si l’on améliore le
réseau d’assainissement de Mumbai. Quand on procède à une évaluation de
l’adaptation, il importe d’estimer les coûts indirects des événements extrêmes
car on peut ainsi à la fois intégrer à l’analyse l’ensemble des avantages
économiques de l’adaptation et identifier des options de gestion des risques
indirects liés aux catastrophes. Par exemple, nous montrons que si 100 % des
habitants étaient en mesure de souscrire une assurance, les effets indirects
des inondations pourraient être réduits de près de la moitié. Comme l’indique
notre étude, la population marginalisée a peu accès aux aides financières
après les catastrophes : les avantages de telles mesures pourraient donc être
encore plus élevés si cette population était ciblée en priorité. Notre étude
se limite à un scénario climatique dans le haut de la fourchette et ne suffit
pas à élaborer une stratégie d’adaptation à part entière. Néanmoins, elle
démontre la valeur des évaluations des risques, outils de mesure importants
quand il s’agit de concevoir des stratégies d’adaptation à l’échelle urbaine.
Nous concluons par un examen des sources d’incertitude ainsi que des outils
fondés sur les risques qui, associés à des processus décisionnels,
permettraient de formuler des plans d’adaptation durable au changement
climatique. |
Keywords: |
sustainable development, insurance, government policy, climate change, global warming, natural disasters, flood management, adaptation, urban planning, développement durable, assurance, changement climatique, réchauffement climatique, adaptation, catastrophes naturelles, gestion des inondations, aménagement urbain, action publique |