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Margot Dyen (UMR MOISA - Marchés, Organisations, Institutions et Stratégies d'Acteurs - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement - Montpellier SupAgro - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques - INRA Montpellier - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier, Bonduelle, Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier);
Lucie Sirieix (UMR MOISA - Marchés, Organisations, Institutions et Stratégies d'Acteurs - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement - Montpellier SupAgro - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques - INRA Montpellier - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier, Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier);
Sandrine Costa-Migeon (UMR MOISA - Marchés, Organisations, Institutions et Stratégies d'Acteurs - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement - Montpellier SupAgro - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques - INRA Montpellier - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier);
Eloïse Castagna (Fondation Louis Bonduelle);
Laurence Depezay (Fondation Louis Bonduelle) |
Abstract: |
Introduction et but de l’étude : L’équilibre alimentaire est un enjeu de santé
publique. Les pouvoirs publics proposent alors des outils de communication
pour aider les individus à équilibrer leur alimentation (eg. PNNS). Or, peu de
changements de comportements sont observés sur le long terme. La sociologie
argumente alors que l’alimentation est un acte social, symbolique,
identitaire, militant, etc. Ainsi, cibler les motivations des individus ou
leurs connaissances (sur quoi les campagnes se basent essentiellement jusqu’à
présent) peut sembler insuffisant pour modifier les comportements. Cette étude
s'intéresse aux pratiques plutôt qu’aux individus, en se basant sur les
théories des pratiques. Le but est d’étudier l’agencement des pratiques
routinières de manière holistique pour réfléchir à de nouvelles approches en
marketing social. Matériel et méthodes : Une étude qualitative est effectuée
auprès de 24 participants (âge : 21-69 ans, 19 femmes, profils socio-démo
variés), dans et autour de Montpellier. Une méthode projective est utilisée
lors d’entretiens individuels (durée : 2 à 3h). Les participants doivent faire
un poster de leurs pratiques alimentaires et illustrer les déterminants de ces
pratiques quotidiennes. Des revues à découper et coller, et du matériel de
dessin sont mis à disposition des participants pour la réalisation de leurs
posters, qui permettent à l’enquêteur de structurer les entretiens non
directifs. Ces entretiens sont analysés grâce au logiciel NVivo. Résultats et
Analyse statistique : Les premières analyses révèlent des profils de pratiques
variés selon les éléments (matériel, significations, connaissances) qui
composent majoritairement les pratiques : contrainte financière, structure
familiale, motivation à perdre du poids, lieu de vie, etc. Les résultats
révèlent que les connaissances ne sont pas systématiquement les principales
ressources conditionnant les pratiques alimentaires : la famille, les valeurs,
les infrastructures devraient être prises en compte pour l’élaboration de
politiques publiques. Les résultats illustrent l’agencement complexe de
pratiques interconnectées par des éléments communs : par exemple, l’élément
financier peut à la fois réduire le gaspillage (déjeuner des restes de
dîners), et en générer (jeter du pain bon marché car il ne plaît pas aux
membres de la famille ; jeter les produits achetés en promotion). Conclusion :
Appréhender les comportements alimentaires par les théories des pratiques
offre un prisme nouveau pour concevoir certaines pressions, contraintes et
priorités qui agencent le quotidien des consommateurs. Une telle approche
offre donc des opportunités pour repenser la manière dont sont construites les
politiques publiques qui ciblent l’équilibre alimentaire. |
Keywords: |
qualitative study,human feeding,qualitative research,eating-well,food waste,practice theory,routine,bien manger,theorie des pratiques,étude qualitative,pratique alimentaire,alimentation humaine,comportement des ménages,comportement des consommateurs,gaspillage alimentaire |
Date: |
2016–11–30 |
URL: |
http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:hal-01542568&r=mkt |