Abstract: |
(english) Impact evaluation has recently gained significant momentum with good
reason, as they help to quantify the social impacts of interventions. With
increased importance being attached to evaluation, one spillover effect could
be capacity development in African countries with increased participation of
African universities and local teams. It is in this respect that this report
sheds some light on the recent trends in the impact evaluations. Collating
information on evaluations from key sources, we produced a database to
highlight key trends in the evolution of impact evaluations. We find a surge
in the number of evaluations since 2004, 77% starting in 2004 and later. In
terms of the thematic composition, 27% of the evaluations are health oriented
followed by education, agriculture and microfinance as the key sectors.
Another interesting trend observed is that the evaluations are largely
restricted to Anglophone countries, primarily Kenya followed by Uganda. While
African partners (like local NGOs, Ministries etc.) have been involved in
different stages of program implementation in the country under consideration,
only 11% of the studies on which we have information have an African author
involved in writing the research paper. We thus conclude that we are a long
way away from heavy involvement of African nationals in impact evaluations.
Continued commitment from various stakeholders would be imperative for such an
initiative to work and gather momentum. The database is available on African
Impact Evaluation Network (http://www.africaien.org/impactevaluation-
projects-dataset/). _________________________________ (français) Depuis une
dizaine d’années, la réflexion sur les politiques de développement et leur
efficacité a sensiblement évolué en adoptant une approche pragmatique
consistant à évaluer de manière la plus rigoureuse possible l’impact de
mesures et politiques de développement avant de les appliquer à d’autres
contexte et de les généraliser. En rassemblant le plus grand nombre
d’informations disponibles, ce rapport dresse un bilan des études d’impact
(EI) menées en Afrique et s’interroge sur l’implication des chercheurs
africains dans leur conception et analyse. Il apparaît que les EI se sont
sensiblement développées en Afrique qu’à partir de 2004, 77% d’entre elles
ayant été initiées depuis cette date prioritairement en santé, éducation,
agriculture et micro-finance. Ces évaluations sont en grande partie menées
dans les pays anglophones, plus particulièrement au Kenya et en Ouganda. Même
si des partenaires africains ont pu participer aux études, dans seulement 11%
des cas des chercheurs africains ont participé à la publication du rapport
d’analyse. Nous concluons donc que les EI sont loin de constituer un levier
pour la recherche en Afrique et que les différentes parties prenantes
devraient prendre des mesures pour qu’une telle impulsion ait lieu. La base
est disponible sur le site du réseau africain des évaluations d’impact
(African Impact Evaluation Network à l’adresse suivante, http://www.africaien.org/impact-evaluati
on-projects-dataset/). |