By: |
Michael Grimm (Institute of Social Studies, The Hague, DIW and DIAL);
Jann Lay (German Institute of Global and Area Studies,Hamburg);
François Roubaud (DIAL, IRD, Paris);
Julia Vaillant (Université Paris Dauphine, LEDa UMR 225 DIAL, IRD) |
Abstract: |
(english) This paper investigates the dynamics of the informal sector in
Madagascar during a period of fragile growth. Overall, the behavior of
informal firms in terms of earnings, employment and capital accumulation
points to a degree of heterogeneity which goes beyond a simple dualistic model
and even a more refined model that would distinguish between an upper
entrepreneurial and a lower subsistence tier within the informal sector.
However, in line with the dualistic model, the informal sector indeed fulfils
a labor absorbing function in times of crisis. During the growth period we see
capital accumulation in most of the sectors and lots of evidence that
households expand their activities. However, this happens mainly through the
creation of new firms instead of the expansion of existing ones, which is
consistent with much higher returns at very low levels of capital. More rapid
expansion can be observed in sectors that operate with lower capital
intensity, which is also consistent with risk or credit constraints as major
deterrents to expansion. While there is some indication that total factor
productivity increased over time, returns to capital and labor where not
higher at the end of the observation period than at the beginning. Returns are
also rather low at high levels of capital. These findings point to a limited
growth potential of the informal sector as a whole. The heterogeneity in
capital returns hints at large inefficiencies in allocating capital across
informal firms. _________________________________ (français) Cet article
examine la dynamique du secteur informel à Madagascar pendant une période de
croissance fragile. Le comportement des firmes informelles en termes de
revenus, d’emploi et d’accumulation du capital suggère un degré
d’hétérogénéité allant au-delà du modèle dualiste classique, et même d’un
modèle plus fin distinguant, au sein du secteur informel, un segment
entrepreneurial et un segment de subsistance. Cependant, conformément au
modèle dualiste, le secteur informel a absorbé le surplus de travail en temps
de crise. Pendant la période de croissance, on constate une accumulation de
capital dans la plupart des secteurs d’activité et une expansion des activités
des ménages. Ceci se traduit pourtant principalement par la création de
nouvelles firmes plutôt que par la croissance de firmes existantes, en lien
avec des rendements beaucoup plus élevés à des faibles niveaux de capital. Une
expansion plus rapide peut être observée dans les secteurs à faible intensité
capitalistique, ce qui tend également à confirmer que le risque et les
contraintes de crédit sont des obstacles à l’expansion. Alors que les
résultats montrent que la productivité totale des facteurs a augmenté, les
rendements du capital et du travail ne sont pas plus élevés à la fin de la
période étudiée qu’au début. Les rendements sont également plutôt faibles à
des niveaux élevés de capital. Ces résultats indiquent un potentiel de
croissance globalement limité des firmes informelles. Enfin, l’hétérogénéité
des rendements du capital plaide en faveur d’une allocation sous-optimale du
capital dans le secteur informel. |
Keywords: |
Informal sector, microenterprise, firm growth, capital returns, Madagascar, Secteur informel, micro-entreprises, croissance des firmes, rendement du capital, Madagascar. |
JEL: |
O12 O17 L26 D22 |
Date: |
2011–09 |
URL: |
http://d.repec.org/n?u=RePEc:dia:wpaper:dt201110&r=mfd |