Abstract: |
The Indian financial system has changed considerably since the 1990s. Interest
rates have been deregulated and new entrants allowed in the banking and the
securities business. The Indian equity market has become world-class. New
private banks have emerged that are more customer-oriented than the older
state-owned banks. Meanwhile, the scale of saving within the economy has
expanded considerably, much as in East Asian economies during their
high-growth period. This adds to the need for further financial-sector reform.
In particular, banks need much greater freedom in asset allocation. While
public-sector banks did appear sounder to the public during the 2007/08 crisis
due to implicit government backing, they ought to be privatised to improve
their governance and minimise the recurrent need for recapitalisation. The
remaining obstacles to new entry have to be reduced. Financial inclusion is an
important priority and restrictions on microfinance should be avoided. The
regulatory and legal framework also needs to be overhauled, consolidating the
diverse legislation. While such reforms would improve financial sector
efficiency they would also likely have positive spillover effects on the rest
of the economy and help sustain rapid growth. This Working Paper relates to
the 2011 OECD Economic Survey of India (www.oecd.org/eco/surveys/india)<P>Le
système financier indien : l'heure d'une deuxième vague de réformes a-t-elle
sonné ?<BR>Le système financier indien a considérablement changé depuis les
années 90. Les taux d'intérêt ont été déréglementés et de nouveaux acteurs ont
été autorisés dans le secteur bancaire et celui des opérations de marché et de
titres. Le marché d'actions indien est de classe internationale. De nouvelles
banques privées sont apparues, plus axées sur la satisfaction du client que
les banques publiques plus anciennes. Par ailleurs, l'épargne intérieure a
connu une expansion considérable, très similaire à celle qu'avaient connue les
économies d'Asie de l'Est pendant leur période de forte croissance. Cela
renforce la nécessité de nouvelles réformes du secteur financier. Les banques
doivent notamment disposer d'une latitude nettement plus grande en matière de
répartition de leurs actifs. Si les banques du secteur public ont paru plus
solides au public lors de la crise de 2007/08, en raison de la garantie
implicite de l'État dont elles bénéficiaient, il convient de les privatiser
afin d'améliorer leur gouvernance et de minimiser la nécessité récurrente de
les recapitaliser. Les obstacles à l'entrée de nouveaux acteurs qui subsistent
doivent être réduits. L'inclusion financière revêt une importance prioritaire
et les restrictions relatives à la microfinance devraient être évitées. Il est
également nécessaire de remettre à plat le cadre législatif et réglementaire,
en consolidant les différentes dispositions juridiques en vigueur. De telles
réformes permettraient des gains d'efficience dans le secteur financier et
auraient sans doute des effets d'entraînement positifs sur le reste de
l'économie, contribuant ainsi à entretenir une croissance rapide. |
Keywords: |
India, financial regulation, interest rates, bank privatisation, bank recapitalisation, financial sector reform, financial inclusion, private banks, public-sector banks, Inde, régulation financière, privatisations bancaires, recapitalisations bancaires, réformes du secteur financier, inclusion financière, taux d’intérêt, microfinance, banques privées, banques du secteur public |