Abstract: |
Much of the current policy debate on adaptation to climate change has focussed
on estimation of adaptation costs, ways to raise and to scale-up funding for
adaptation, and the design of the international institutional architecture for
adaptation financing. There is however little or no emphasis so far on actual
delivery mechanisms to channel these resources at the sub-national level,
particularly to target the poor who are also often the most vulnerable to the
impacts of climate change. It is in this context that microfinance merits a
closer look. This paper offers the first empirical assessment of the linkages
between microfinance supported activities and adaptation to climate change.
Specifically, the lending portfolios of the 22 leading microfinance
institutions in two climate vulnerable countries – Bangladesh and Nepal - are
analysed to assess the synergies and potential conflicts between microfinance
and adaptation. The two countries had also been previously examined as part of
an earlier OECD report on the links between macro-level Official Development
Assistance and adaptation. This analysis provides a complementary “bottom-up”
perspective on financing for adaptation. Insights from this analysis also have
implications for OECD countries. This is because microfinance is also being
increasingly tapped to reduce the vulnerability of the poor in domestic OECD
contexts as well and may therefore have the potential to contribute to
adaptation. The paper identifies areas of opportunity where microfinance could
be harnessed to play a greater role in fostering adaptation, as well as its
limitations in this context. It also explores the linkage between the top-down
macro-financing for adaptation through international financial mechanisms and
the bottom-up activities that can be implemented through microfinance.<BR>Une
bonne partie du débat sur l’adaptation s’est concentrée sur l’estimation des
coûts de l’adaptation, sur les moyens de mobiliser et d’intensifier les
ressources financières nécessaires, et sur la conception d’une architecture
institutionnelle internationale pour le financement de l’adaptation. Or, les
mécanismes existants d’acheminement de ces ressources au niveau infranational,
en particulier ceux ciblant les populations démunies qui sont souvent les plus
vulnérables aux impacts du changement climatique, n’ont jusqu’à présent guère
retenu l’attention. C’est dans ce contexte que la microfinance mérite d’être
examinée de plus près. Le présent rapport offre la première évaluation
empirique des liens entre les activités soutenues par la microfinance et
l’adaptation au changement climatique. Il comporte une analyse des
portefeuilles des 22 institutions principales de microfinance dans deux pays
vulnérables au changement climatique – le Bangladesh et le Népal – qui doit
permettre d’évaluer les synergies et les conflits éventuels entre la
microfinance et l’adaptation. Ces deux pays ont déjà fait l’objet d’un examen
préalable dans le cadre d’un autre rapport de l’OCDE sur les liens entre
l’aide publique au développement au niveau macro-économique et l’adaptation.
La présente analyse aborde le financement de l’adaptation selon une
perspective « ascendante » complémentaire. Les pays de l’OCDE peuvent
également bénéficier des éclaircissements apportés par cette analyse. En
effet, la microfinance est également de plus en plus utilisée pour réduire la
vulnérabilité des populations démunies dans le contexte national des pays de
l’OCDE et pourrait donc être exploiter pour promouvoir l’adaptation. Ce
rapport identifie également les domaines dans lesquels la microfinance
pourrait être mise à profit pour jouer un rôle plus important dans
l’adaptation, ainsi que les limites de ce mode de financement dans ce
contexte. Enfin, il examine le lien entre l’approche « descendante » du
macrofinancement de l’adaptation au moyen d’instruments financiers
internationaux, et les activités ascendantes mises en oeuvre par le biais de
la microfinance. |