By: |
Ephrem Niyongazabo (Center for European Research in Microfinance, Centre Emile Bernheim, Solvay Business School, Université Libre de Bruxelles, Brussels.) |
Abstract: |
En Afrique subsaharienne, les zones agricoles et rurales abritent plus de
trois quarts de la population et contribuent pour la grande part à l’emploi,
au PIB, aux recettes d’exportations et à l’offre alimentaire. Dès lors, le
financement des activités qui se développent dans ces zones constitue un
facteur déterminant dans la réduction de la pauvreté. Le recul du financement
bancaire, suite à la libéralisation financière (de par la restructuration des
banques agricoles et de développement), a accentué la faiblesse des services
financiers dans ces zones. Cette situation a suscité un intérêt croissant pour
la microfinance dans le financement et la promotion de la petite entreprise
agricole et rurale présentée comme le pilier de la croissance économique.
Cependant, malgré sa forte contribution, la microfinance est limitée dans ses
apports. L’une des principales limites concerne l’inadéquation entre la gamme
des services financiers offerts par les IMF et les besoins spécifiques du
financement agricole et rural. Dans ce papier, nous abordons cette
problématique en essayant d’analyser dans quelle mesure améliorer la
contribution de la microfinance au financement agricole et rural au Burundi et
dans quelle mesure les politiques publiques peuvent contribuer à cet objectif. |
Keywords: |
offre de services financiers, demande de services financiers, microfinance, financement de l’agriculture, politiques de développement, efficience. |
JEL: |
C13 G20 G21 G32 Q12 Q14 O23 |
Date: |
2008–09 |
URL: |
http://d.repec.org/n?u=RePEc:sol:wpaper:08-024&r=mfd |