Abstract: |
Turkey’s business sector dynamism has underpinned broad-based and inclusive
growth in the 2000s. However, the business sector is highly segmented, with a
relatively small core of modern high-productivity corporations, and myriad
small, less formal and low-productivity entities. This hampers efficient
resource allocation and tends to entrench social inequalities. It also makes
it difficult to build on-the-job human capital for the large number of
low-skilled. This segmentation needs to be overcome to raise productivity in
the informal, low-skill and low-productivity sector, and to facilitate
resource transfers from low to higher productivity businesses. This ought to
be achieved by aligning Turkey’s formal regulatory and tax framework with OECD
best practice, rather than through “second-best” arrangements where
noncompliance with rules co-exists with selective subsidies to parts of the
formal sector. Labour market and business taxation reforms are particularly
important to enable all categories of enterprises to operate flexibly on a
rule-based, level playing field and to achieve productivity enhancing and
socially inclusive restructuring. Promouvoir une croissance inclusive en
Turquie en favorisant des évolutions structurelles dans le secteur des
entreprises Pendant les années 2000, le dynamisme du secteur des entreprises a
alimenté une croissance inclusive reposant sur une large assise. Cependant, il
s’agit d’un secteur fortement segmenté, où coexistent un noyau relativement
restreint d’entreprises modernes, très productives, et une myriade de petites
entreprises moins formelles et à faible productivité. Cette dualité empêche
une affectation efficiente des ressources et a tendance à figer les inégalités
sociales. Elle rend également difficile la constitution de capital humain sur
leur lieu de travail pour les nombreuses personnes faiblement qualifiées. Il
faut dépasser cette segmentation afin de relever la productivité dans le
secteur informel où le niveau de la productivité et des qualifications est
bas, et faciliter les transferts de ressources des secteurs à faible
productivité vers ceux où elle est plus élevée. Pour ce faire il conviendrait
d’aligner le cadre réglementaire et fiscal formel sur les meilleures pratiques
de l'OCDE plutôt que de tolérer le non-respect de la réglementation tout en
octroyant des subventions sélectives à certains segments du secteur formel. Il
est particulièrement important de réformer le marché du travail et le système
d’imposition pour permettre à toutes les catégories d’entreprises de
travailler de manière flexible, au sein d’un environnement fondé sur le
respect de règles applicables à tous, et d’opérer une restructuration propre à
favoriser l’amélioration de la productivité et la cohésion sociale. |
Keywords: |
productivity, taxation, labour markets, Turkey, growth, informality, structural change, changement structurel, marchés du travail, informalité, Turquie, productivité, croissance |