Abstract: |
Micro, small and medium-sized firms (MSMEs) are a key source of employment and
economic growth in Indonesia. They contributed to the country’s economic
resilience during the 2008-09 financial crisis. But many suffer from low
productivity, curbing their role in boosting living standards. There are
several ways to spur MSME productivity growth over the medium term. The first
route would be to encourage the formalisation of small firms. Lessening red
tape through simplification of the licensing process and lower tax compliance
costs would help. Avoiding excessive rises in the minimum wage in provinces
where it is already at a reasonable level would also be important. Looking
forward, it would be useful to remove rigidities in the formal labour markets,
while moving to some form of unemployment benefit system to insure workers
against job-loss risks. The second route would be to boost investment.
Clarifying property rights for real estate, and making the information
collected by the credit bureau available to all financial institutions would
ease access to finance. At the same time, the development of financing
alternatives such as venture capital, leasing or micro-finance would enhance
credit supply. The poor state of infrastructure, in particular in the
transportation and electricity sectors, is also perceived as an important
impediment to investment and could be remedied by increasing public
infrastructure spending on cost-effective projects. The third route would be
to enhance the quality of human resources. The country suffers from a lack of
skilled workers, and policies should aim both at increasing the pool of
workers and making education and training institutions more responsive to
evolving labour-market demand. Indonesia has a long tradition of supporting
MSMEs. But responsibilities between the different levels of government and
within the central government need to be clarified to minimise overlap and
inefficiencies. A rigorous assessment of existing programmes would allow
schemes to be consolidated and scarce public funds to be directed to their
most cost-effective uses.<P>Promouvoir le développement des PME en
Indonésie<BR>Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sont une source
majeure d’emplois et de croissance économique en Indonésie. Elles ont
contribué à la résistance de l’économie durant la crise financière de 2008-09.
Cependant, beaucoup de ces entreprises souffrent d’une faible productivité, ce
qui limite leur rôle dans l’amélioration des niveaux de vie. Il existe
plusieurs moyens de stimuler la croissance de la productivité des MPME sur le
moyen terme. Le premier moyen serait d’encourager les petites entreprises à
s’engager dans l’économie formelle. Il serait utile, à cet effet, de réduire
la bureaucratie en simplifiant les procédures d’octroi de licences et
d’abaisser les coûts du respect des obligations fiscales. Il serait aussi
important d’éviter toute hausse excessive du salaire minimum dans les
provinces où il atteint déjà un niveau raisonnable. Dans le future, il
conviendrait de réduire les rigidités sur le marché du travail formel, tout en
adoptant une forme de système d’indemnisation du chômage afin d’assurer les
travailleurs contre le risque de perte d’emploi. Le deuxième moyen serait de
stimuler l’investissement. La clarification des droits de propriété
immobilière, et la mise à la disposition des informations recueillies par le
bureau du crédit à toutes les institutions financières faciliteraient l’accès
aux financements. En même temps, le développement d’autres solutions de
financement telles que le capital-risque, le crédit-bail ou le microcrédit
renforcerait l’offre de crédit. Le mauvais état des infrastructures, en
particulier dans les secteurs des transports et de l’électricité, est aussi
perçu comme un obstacle à l’investissement, auquel il serait possible de
remédier en accroissant les dépenses publiques pour financer des projets
d’infrastructure rentables. Le troisième moyen serait de rehausser la qualité
des ressources humaines. Le pays souffre d’une pénurie de travailleurs
qualifiés, et il faudrait mettre en oeuvre des politiques visant à accroître
le nombre de travailleurs disponibles et à rendre les établissements
d’enseignement et de formation plus réactifs à l’évolution de la demande sur
le marché du travail. L’Indonésie a depuis de longues années une politique de
soutien aux MPME. Il est cependant nécessaire de clarifier les responsabilités
entre les différents niveaux d’administration et au sein de l’administration
centrale afin de réduire au minimum les doubles emplois et l’inefficience. Une
évaluation rigoureuse des programmes existants permettrait de consolider les
dispositifs en place et d’allouer les maigres ressources publiques à leurs
usages les plus rentables. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude
économique de l’OCDE de l’Indonésie 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/Indonésie). |