By: |
Mezine Anass (FSJES AIN SEBAA, Hassan II University –Casablanca);
Pr Yaacoubi Abdelhak (FSJES AIN SEBAA, Hassan II University –Casablanca) |
Abstract: |
Deposit interest rates are recognized as one of the determining factors for
the volume of savings in the economy. Although, there are cases with
contradictory results, it is widely accepted that the rate of remuneration on
deposits has a positive relationship with their volume. In other words, bank
depositors are typically motivated by maximizing their profits. Even though,
the business model of participative banks excludes interest rate, several
studies have confirmed that these institutions experience fund outflows in
response to market credit interest rate fluctuations. In this paper, we
examine the interaction links between the investment deposits' volume in
participative banks, the volume of term deposits in conventional banks, and
the interest rate's policy. Our study employs a time-series analysis of
monthly banks data from January 2020 to June 2024. The methodology adopted is
based on an approach ranging from verifiying the statistical properties of the
series of variables studied, to analysis of the existence of cointegration and
causal relationships between the variables. To achieve this, the Johansen
cointegration test, the Granger causality test, and impulse response function
(IRF) analysis were used within a vector error correction model (VECM)
framework. The results obtained reveal the opportunistic behavior of
investment account holders in participative banks who immediately transfer
their funds to higher-yielding conventional term deposits following a
variation in market rates. Under commercial pressure, the participative banks
are compelled to gradually adjust their investment deposits remuneration rates
to maintain their attractiveness. Our findings also illustrate the existence
of structural interactions between the conventional and participative banking
systems, where the strategic decisions of one segment gradually influence the
other. Our study confirms the exposure of participative banks to rate of
return risks, particularly those related to depositor behavior. However, these
institutions struggle with a shortage of risk management instruments.
Consequently, they are obliged to develop innovative risk management
strategies tailored to their specific characteristics. The recommendations
provided in this paper focus notably on developing hedging instruments that
comply with participative finance principles, the implementation of a reserve
policy based on profit equalization reserves (PER) and investment risk
reserves (IRR), and the improvement of internal risk management approaches to
better anticipate and manage periods of vulnerability. |
Abstract: |
Les taux créditeurs sont reconnus comme l'un des facteurs déterminants du
volume de l'épargne dans l'économie. Malgré qu'il existe des cas de résultats
contradictoires, il est généralement admis que le taux de rémunération des
dépôts a une relation positive avec le volume de ces derniers. En d'autres
termes, les déposants des banques sont généralement motivés par la
maximisation de leurs profits. Bien que le mode de fonctionnement des banques
participatives est excepte du taux d'intérêt, plusieurs études réalisées ont
démontré que ces établissements font face à une fuite de fonds lors d'une
fluctuation des taux créditeurs du marché. Dans cet article, nous examinons
les liens d'interaction qui existent entre le volume des dépôts
d'investissement des banques participatives, le volume des dépôts à terme des
banques conventionnelles et le taux directeur. Notre étude utilise une analyse
de séries temporelles des données mensuelles des banques de la place de la
période allant de Janvier 2020 à Juin 2024. La méthodologie adoptée repose sur
une démarche allant de la vérification des propriétés statistiques des séries
des variables étudiées, à l'analyse de l'existence des relations de
cointégration et de cause à effet entre les variables. Afin d'y parvenir le
test de cointégration de Johansen, le test de causalité de Granger et
l'analyse de réponse impulsionnelle (IRF) ont été utilisés dans le cadre d'un
modèle vectoriel à correction d'erreur (VECM). Les résultats obtenus révèlent
le comportement opportuniste des titulaires des comptes d'investissement des
banques participatives qui, suite à une variation des taux du marché,
procèdent à un transfert immédiat de leurs fonds vers des dépôts à terme
conventionnels plus rémunérés. Sous pression commerciale, les banques
participatives se voient incitées à ajuster progressivement leurs taux de
rémunération des dépôts d'investissement afin de préserver leur attractivité.
Nos résultats illustrent également l'existence des interactions structurelles
entre le système bancaire conventionnel et celui participatif, dont les
décisions stratégiques de l'un des segments influencent progressivement
l'autre. Notre étude affirme l'exposition des banques participatives au risque
de taux de rendement liés notamment au comportement de leurs déposants.
Cependant, ces établissements souffrent d'une pénurie des instruments de
gestion de ce risque. Elles se voient obligées à développer des stratégies de
gestion des risques innovantes et adaptées à leurs particularités. Les
recommandations apportées dans cet article portent notamment sur le
développement d'instruments de couverture conformes aux principes de la
finance participative, la mise en place d'une politique de réserves basée sur
les réserves de lissage des profits (PER) et des réserves pour risques
d'investissement (IRR), ainsi que l'amélioration des approches internes de
gestion des risques pour mieux anticiper et gérer les périodes de
vulnérabilité. |
Keywords: |
Participative banks, Rate of return risk, Granger causality, Cointegration, Winsorizing, VECM, Banques participatives, Risque de taux de rendement, Causalité Granger, Cointégration, Winsorisation |
Date: |
2025–03–25 |
URL: |
https://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:hal-05005487 |