Abstract: |
This paper exploits longitudinal data on firm performance and patenting
activity for 23 OECD countries over the period 2003-2010 to explore the extent
to which changes in the patent stock are associated with flows of capital and
labour to patenting firms. While the finding that patenting is associated with
real changes in economic activity at the firm level is in line with recent
literature, new empirical evidence presented suggests that the impact of
patenting on firm size is likely to be causal. Moreover, these data reveal
important differences across OECD countries in the extent to which innovative
firms can attract the complementary tangible resources that are required to
implement and commercialise new ideas. In turn, the contribution of framework
policies to explaining the observed cross-country differences in the magnitude
of these flows is explored. While further research is required to establish
causality, the results are consistent with the idea that well-functioning
product, labour and capital markets; efficient judicial systems and bankruptcy
laws that do not overly penalise failure can raise the returns to innovative
activity. The paper also investigates the heterogeneous impacts of policies
and finds that young firms – which are more likely to experiment with
disruptive technologies and rely on external financing to implement and
commercialise their ideas – disproportionately benefit from reforms to labour
markets and more developed markets for credit and seed and early stage
finance. Les ressources convergent-elles vers les entreprises brevetantes ? :
Éléments de comparaison entre pays à partir de données au niveau des
entreprises Cette étude tire parti de données longitudinales sur les
performances et l’activité de brevetage d’entreprises de 23 pays membres de
l’OCDE sur la période 2003-2010 pour examiner dans quelle mesure des
évolutions du stock de brevets sont associées à des flux de capitaux et de
main-d’oeuvre en direction des entreprises brevetantes. Si l’observation que
le brevetage est associé à des évolutions réelles de l’activité économique au
niveau de l’entreprise concorde avec les publications récentes, les nouvelles
observations empiriques présentées ici donnent à penser qu’il existe
vraisemblablement un lien de causalité entre le dépôt de brevets et la taille
de l’entreprise. De plus, ces données font apparaître d’importantes
différences entre pays de l’OCDE quant à la mesure dans laquelle les
entreprises innovantes peuvent attirer les ressources corporelles
complémentaires requises pour mettre en oeuvre et commercialiser des idées
nouvelles. L’étude explore ensuite la contribution de politiques cadres qui
pourrait expliquer les différences observées entre pays dans l’ampleur de ces
flux. Bien que des recherches complémentaires soient nécessaires pour établir
une causalité, les résultats concordent avec l’idée que des marchés de
produits, de main-d’oeuvre et de capitaux efficaces, des systèmes judiciaires
efficients et des législations sur les faillites qui ne pénalisent pas
indûment l’échec peuvent accroître les retours sur l’activité d’innovation.
L’étude examine aussi les impacts hétérogènes des politiques et constate que
les jeunes entreprises – qui sont davantage susceptibles d’expérimenter des
technologies de rupture et de dépendre de financements externes pour la mise
en oeuvre et la commercialisation de leurs idées – bénéficient beaucoup plus
que les autres des réformes des marchés du travail et de marchés plus
développés du crédit et du financement des phases d’amorçage et de démarrage. |
Keywords: |
firm growth, patents, innovation, reallocation, innovation, croissance des entreprises, brevets, réaffectation |