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on Industrial Organization |
Issue of 2014‒09‒08
five papers chosen by |
By: | Svetlana B. Avdasheva (National Research University Higher School); Dina V. Tsytsulina (National Research University Higher School) |
Abstract: | There is little evidence on the comparative effectiveness of different competition policy measures, especially in transition economies. This research represents the effort to expand the financial event study method for the assessment of different competition policy measures: merger control, antitrust investigations on abuse of dominance, and changes of import tariffs in the Russian ferrous and non-ferrous metals markets from 2007 to 2012. According to the reaction of financial market, mergers between Russian metal producers restrict competition and reduce consumer welfare. Antitrust investigations have a positive effect on stock prices of buyers of metal and no significant impact on the market valuation of target of investigation. Changes in import tariffs have a positive significant impact on the company stock prices. The sign of each effect allows the comparison of different measures of competition policy. |
Keywords: | competition policy, event studies, Russia, metal markets |
JEL: | L40 G14 |
Date: | 2014 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hig:wpaper:34/fe/2014&r=ind |
By: | Dan Andrews; Chiara Criscuolo; Carlo Menon |
Abstract: | This paper exploits longitudinal data on firm performance and patenting activity for 23 OECD countries over the period 2003-2010 to explore the extent to which changes in the patent stock are associated with flows of capital and labour to patenting firms. While the finding that patenting is associated with real changes in economic activity at the firm level is in line with recent literature, new empirical evidence presented suggests that the impact of patenting on firm size is likely to be causal. Moreover, these data reveal important differences across OECD countries in the extent to which innovative firms can attract the complementary tangible resources that are required to implement and commercialise new ideas. In turn, the contribution of framework policies to explaining the observed cross-country differences in the magnitude of these flows is explored. While further research is required to establish causality, the results are consistent with the idea that well-functioning product, labour and capital markets; efficient judicial systems and bankruptcy laws that do not overly penalise failure can raise the returns to innovative activity. The paper also investigates the heterogeneous impacts of policies and finds that young firms – which are more likely to experiment with disruptive technologies and rely on external financing to implement and commercialise their ideas – disproportionately benefit from reforms to labour markets and more developed markets for credit and seed and early stage finance. Les ressources convergent-elles vers les entreprises brevetantes ? : Éléments de comparaison entre pays à partir de données au niveau des entreprises Cette étude tire parti de données longitudinales sur les performances et l’activité de brevetage d’entreprises de 23 pays membres de l’OCDE sur la période 2003-2010 pour examiner dans quelle mesure des évolutions du stock de brevets sont associées à des flux de capitaux et de main-d’oeuvre en direction des entreprises brevetantes. Si l’observation que le brevetage est associé à des évolutions réelles de l’activité économique au niveau de l’entreprise concorde avec les publications récentes, les nouvelles observations empiriques présentées ici donnent à penser qu’il existe vraisemblablement un lien de causalité entre le dépôt de brevets et la taille de l’entreprise. De plus, ces données font apparaître d’importantes différences entre pays de l’OCDE quant à la mesure dans laquelle les entreprises innovantes peuvent attirer les ressources corporelles complémentaires requises pour mettre en oeuvre et commercialiser des idées nouvelles. L’étude explore ensuite la contribution de politiques cadres qui pourrait expliquer les différences observées entre pays dans l’ampleur de ces flux. Bien que des recherches complémentaires soient nécessaires pour établir une causalité, les résultats concordent avec l’idée que des marchés de produits, de main-d’oeuvre et de capitaux efficaces, des systèmes judiciaires efficients et des législations sur les faillites qui ne pénalisent pas indûment l’échec peuvent accroître les retours sur l’activité d’innovation. L’étude examine aussi les impacts hétérogènes des politiques et constate que les jeunes entreprises – qui sont davantage susceptibles d’expérimenter des technologies de rupture et de dépendre de financements externes pour la mise en oeuvre et la commercialisation de leurs idées – bénéficient beaucoup plus que les autres des réformes des marchés du travail et de marchés plus développés du crédit et du financement des phases d’amorçage et de démarrage. |
Keywords: | firm growth, patents, innovation, reallocation, innovation, croissance des entreprises, brevets, réaffectation |
Date: | 2014–06–17 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:oec:ecoaaa:1127-en&r=ind |
By: | Olga Gorelkina (Max Planck Institute for Research on Collective Goods) |
Abstract: | This paper studies collusion in one-shot auctions, where a buyer can bribe his competitors into lowering their bids. We modify the single-unit Vickrey auction to incite deviations from the designated-winner scenario and thus undermine collusion. The construction of mechanism does not require the knowledge of colluders’ identities or distributions of valuations, in which sense it is entirely detail-free. |
Keywords: | Bidder collusion, detail-free auctions, Vickrey auction |
JEL: | D82 C72 D44 |
Date: | 2014–08 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:mpg:wpaper:2014_10&r=ind |
By: | Alvaro Pina |
Abstract: | Over the past decade, the growth potential of the Hungarian economy has declined substantially. Trend productivity has ceased to increase, and investment has fallen to historically low levels. To an important extent, the explanation lies in a business environment characterised by high administrative burdens, regulatory volatility, barriers to growth of small and medium-sized enterprises (SMEs) and entrepreneurship, and limited competition in major non-tradable sectors, problems which have sometimes become worse in recent years. Under these conditions, many SMEs find it hard to leave semi-informality and grow. Large multinational firms operating in manufacturing often have supplier networks weakly anchored in Hungary, while those in the non-tradable sectors sometimes face little competitive pressure; in both cases, positive spillovers to the domestic economy remain limited. Steps should be taken both at the economy-wide level and in specific sectors to increase investment and restore productivity growth. Such measures must include fostering greater regulatory stability, inter alia by reducing the flow of new regulation and improving its quality, not least in taxation. Investor confidence would benefit from promoting trust and transparency in public institutions. Apart from vigorous competition enforcement across the economy, it is essential to remove sector-specific obstacles to competition, such as barriers to entry of different types, lock-in effects and distortive regulated prices, in retail, professional services, energy, and telecommunications. This Working Paper relates to the 2014 OECD Economic Survey of Hungary (www.oecd.org/eco/surveys/economic-survey-hungary.htm). Renforcer la concurrence et améliorer le climat des affaires en Hongrie Le potentiel de croissance de l’économie hongroise a considérablement diminué au cours de la dernière décennie. La productivité tendancielle ne s’améliore plus et l’investissement est tombé à des niveaux historiquement bas. La raison de cette situation tient dans une large mesure à un environnement économique général caractérisé par des charges administratives élevées, une réglementation instable, des obstacles à la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) et à l’entrepreneuriat, et une concurrence limitée dans les principaux secteurs non exportateurs, problèmes qui se sont en partie aggravés ces dernières années. Dans ces conditions, il est difficile pour beaucoup de PME de sortir de la situation semi-informelle dans laquelle elles se trouvent et de se développer. Quant aux grandes entreprises multinationales, celles qui sont présentes dans le secteur manufacturier ont souvent des réseaux de fournisseurs faiblement implantés en Hongrie, tandis que les autres, dans les secteurs non exportateurs, sont largement à l’abri des pressions de la concurrence ; dans un cas comme dans l’autre, par conséquent, les retombées positives de leurs activités sur l’économie nationale demeurent limitées. Des mesures générales et sectorielles s’imposent pour accroître l’investissement et rétablir la croissance de la productivité. Il est indispensable en particulier de promouvoir une plus grande stabilité réglementaire, notamment en réduisant le nombre de réglementations nouvelles et en améliorant leur qualité, surtout dans le domaine de la fiscalité. Une transparence accrue et une plus grande confiance dans les institutions publiques seraient en outre propices à l’investissement. Il est essentiel non seulement de veiller à ce que le droit de la concurrence soit vigoureusement appliqué de façon générale, mais aussi d’éliminer tout ce qui fait obstacle à la concurrence au niveau sectoriel, notamment les différentes formes de barrières à l’entrée, les effets de verrouillage et les distorsions induites par les prix réglementés dans le commerce de détail, les services professionnels, l’énergie et les télécommunications. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Hongrie, 2014 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-econom ique-hongrie.htm). |
Keywords: | SMEs, competition enforcement, regulated prices, special taxes, business environment, productivity, Hungary, administrative burdens, institutional quality, barriers to entry, PME, productivité, concurrence, qualité institutionnelle, prix réglementés, Hongrie, barrières à l'entrée, charges administratives |
JEL: | H2 K2 L4 L8 L9 |
Date: | 2014–06–04 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:oec:ecoaaa:1123-en&r=ind |
By: | Balázs Égert; Antoine Goujard |
Abstract: | Poland’s productivity has grown strongly over the past decade, and efforts to reduce the regulatory burden have been significant. Despite impressive progress, product market regulation remains more burdensome than in most OECD countries, partly due to the importance of red tape and the level of state involvement in the economy. Further reduction in red tape and pursuing privatisation in competitive markets would increase competitive pressures and ensure neutrality, notably in public procurement processes. Economic rents in many sectors seem high, as stringent entry regulations, regulatory barriers and inefficient bankruptcy procedures induce significant resource misallocation. A welcome deregulation of professional services is ongoing, and the government plans to further ease firm registrations and reform bankruptcy procedures. The independence of the sector regulators in network industries and the powers of the Competition Authority can still be enhanced, as the reform efforts in these sectors remain patchy. The dominant positions of the incumbents and the failure of network sector regulators to introduce a level playing field in order to secure third-party access to the sectoral infrastructure and allow new entry in the competitive segments are another main issue. The advantages of being considered a farmer are also slowing the consolidation process in the agricultural sector. This Working Paper relates to the 2014 OECD Economic Survey of Poland (www.oecd.org/eco/surveys/economic-survey-poland.htm). Renforcer la concurrence en Pologne La productivité de la Pologne a fortement augmenté au cours des dix dernières années et les efforts déployés pour réduire le poids de la réglementation ont été significatifs. Malgré des progrès impressionnants, la réglementation des marchés de produits demeure plus pesante que dans la plupart des autres pays de l'OCDE, ce qui tient en partie à l'importance des formalités administratives et à l'ampleur de l'intervention de l'État dans l'économie. De nouvelles mesures de réduction des formalités administratives et de privatisation sur les marchés concurrentiels accentueraient les pressions de la concurrence et assureraient la neutralité concurrentielle, notamment dans le cadre de la passation des marchés publics. De nombreux secteurs semblent se caractériser par des rentes économiques élevées, dans la mesure où des règles d'entrée rigoureuses, des obstacles réglementaires et des procédures de faillite inefficaces faussent sensiblement l'affectation des ressources. Une déréglementation bienvenue des services professionnels est en cours, et le gouvernement projette d'assouplir encore les procédures d'immatriculation des entreprises ainsi que de réformer les procédures de faillite. L'indépendance des autorités de régulation sectorielles dans les industries de réseau et les prérogatives de l'Autorité de la concurrence peuvent être encore renforcées, étant donné que les efforts de réforme déployés à cet égard demeurent fragmentaires. Un autre problème essentiel tient aux positions dominantes occupées par les opérateurs historiques et au fait que les autorités de régulation sectorielles n'aient pas instauré des règles du jeu équitables, garantissant l'accès des tiers aux infrastructures sectorielles et permettant l'entrée de nouveaux acteurs sur les segments concurrentiels. Les avantages associés au statut d'agriculteur ralentissent par ailleurs le processus de regroupement des exploitations dans le secteur agricole. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Pologne 2014 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-econom ique-pologne.htm). |
Keywords: | Poland, productivity, growth, competition, regulation, réglementation, croissance, Pologne, productivité, concurrence |
JEL: | F43 L1 L3 L4 L5 O3 O43 |
Date: | 2014–06–04 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:oec:ecoaaa:1125-en&r=ind |