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on History and Philosophy of Economics |
By: | Andre Moulin (CPN - Centre Pierre Naville - UEVE - Université d'Évry-Val-d'Essonne - Université Paris-Saclay) |
Abstract: | This article, while confirming the great interest of spinozist approaches to the state and the currency of A. Orléan and F. Lordon, discusses their analysis which seems to ignore The Reason. Two texts are discussed: the description on the EHESS website of F. Lordon's seminar "structuralism of passions", the article "Genesis of the State and Genesis of the Currency " of A. Orléan and F. Lordon. This article is based on article (B-2) "Fundamental Premises for any SHS" and above all on article (A-3) criticising Spinoza's Reason and introducing multiple reasons in his works. In the two texts discussed, Reason is never mentioned: on the one hand there are feelings and on the other hand human institutions (" Majuscule institutions", money, etc.). By taking up the Spinozist criteria of the "true ", both (a-) the concept of the "State of a mercantile nature", and (b-) the feelings lent to merchants, to explain the supposed things put in place are not proven propositions, in the sense given in Ethics, but premises to be accepted or rejected .... according to our own feelings as readers. For our part, we accept them with pleasure. We accept them more easily because we will then replace the Reason according to Spinoza with the reasons we propose in the article (A-3) criticising Spinoza's Reason and introducing multiple reasons in his works, before mobilising them to better document the spinozist intuitions of these two authors. |
Abstract: | Cet article, tout en confirmant le grand l'intérêt des approches spinozistes de l'État et de la monnaie de A. Orléan et F. Lordon, discute leur analyse qui semble ignorer La Raison. Deux écrits sont discutés : la présentation sur le site de l'EHESS du séminaire « structuralisme des passions » de F. Lordon, l'article « Genèse de l'État et genèse de la monnaie »1 de A. Orléan et F. Lordon. Cet article repose sur l'article (B-2) « Prémisses fondamentales pour toute SHS » et surtout sur l'article (A-3) critique de la Raison chez Spinoza et introduction de raisons multiples dans ses ecrits. Dans les deux écrits discutés, la Raison n'est jamais évoquée: il y a d'une part des sentiments et d'autre part des institutions humaines (« Institution majuscule », monnaie, etc..). En reprenant les critères spinozistes du « vrai »2, aussi bien (a-) le concept de « État de nature marchande », que (b-) les sentiments prêtés aux marchands, pour expliquer les choses présumées mises en place ne sont pas des propositions démontrées, au sens donné dans l'Éthique, mais des prémisses à accepter ou à rejeter …. selon nos propres sentiments de lecteur. Pour notre part, nous les acceptons avec plaisir. Nous les acceptons d'autant mieux que nous remplaçons ensuite la Raison selon Spinoza par les raisons que nous proposons dans l'article (A-3) critique de la Raison chez Spinoza et introduction de raisons multiples dans ses ecrits, avant de mobiliser ceux-ci pour mieux étayer les intuitions spinozistes de ces deux auteurs. |
Keywords: | philosophie, Socio-économie, capitalisme, Spinoza, raisons, sentiments, passions, monnaie |
Date: | 2024–02–22 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:hal-02529252&r=hpe |
By: | Andre Moulin (CPN - Centre Pierre Naville - UEVE - Université d'Évry-Val-d'Essonne - Université Paris-Saclay) |
Abstract: | Dans un ouvrage de 20061 et dans une thèse soutenue en 20192 dans lesquels sont opposés libéralisme et capitalisme, Valérie Charolles propose trois évolutions pour sortir du capitalisme en revenant au libéralisme des origines, celui d'Adam Smith3. Parmi ces trois évolutions, cet article ne discute et ne complète que la proposition qui touche directement l'entreprise et l'association des actionnaires, celle relative à « l'actif salarial », en prenant en compte nos articles dont transition necessaire pour sortir du capitalisme et Socialistes et évolution juridique au 19. siècle-deux occasions manquées à rattraper. La proposition discutée de V. Charolles peut être résumée ainsi : le collectif de salariés apporte un « actif salarial » à l'entreprise et cet « apport au sein de celle-ci leur permettrait d'accéder directement à leur gouvernance »4. Tout d'abord, cet article, comme ceux cités ci-dessus, souligne LA différence entre le libéralisme de A. Smith et le capitalisme actuel : Cette différence n'est pas la plus ou moins grande exploitation du travail des salariés pour faire du fric (elle a toujours existé !) mais les lois des années 1860 sur la « responsabilité limitée ». Cette différence là est structurelle. Ensuite, cet article précise ce que doit représenter « l'actif salarial » : non pas un flux, une quantité de travail, mais le patrimoine humain de l'entreprise, à savoir les salariés avec leurs qualifications et savoir-faire, et propose une mesure de ce patrimoine, à savoir toutes les contributions faites, année après année, pour créer, améliorer et accroître ce patrimoine humain. Enfin, cet article reprend nos propositions des articles cités ci-dessus pour y inclure « l'actif salarial » et déterminer le partage du pouvoir dans l'entreprise entre actionnaires et collectif de travail, : ce partage est établi au prorata de leur contributions respectives aux fonctions de production que sont (1-) des moyens de production prêts à fonctionner, (2-) un « actif salarial » prêt à travailler en exploitant au mieux les moyens de production. |
Keywords: | libéralisme, capitalisme, moyens de production, actif salarial, responsabilité limitée, actionnaires, entreprise, salariés |
Date: | 2024–02–22 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:hal-03517760&r=hpe |
By: | Cecilia Garavito (Departamento de Economía de la Pontificia Universidad Católica del Perú.) |
Abstract: | Salvo algunas economistas como Joan Robinson, y Rosa Luxemburgo, el aporte de las mujeres a la historia del pensamiento económico es muchas veces ignorado o minimizado. Sin embargo, las mujeres escribieron sobre temas económicos durante el siglo XVIII, a pesar de su acceso limitado a la educación. Jane Haldimand fue una de las primeras mujeres europeas en escribir sobre temas económicos, si bien su papel es el de difundir, y de sintetizar a su manera los principios de la economía de la Escuela Clásica. En su libro Conversaciones sobre economía política presenta los principios básicos de la teoría económica clásica en la forma de una conversación entre la señora B y su alumna Caroline. En este libro vemos una síntesis de las ideas de Smith sobre la división del trabajo y el aumento de la riqueza, si bien en su análisis sobre el valor y la distribución del ingreso toma de otras fuentes como Malthus, Ricardo y James Mill, a quienes conoció personalmente. Su teoría de los salarios no es muy distinta a la de Ricardo, mientras que ve los beneficios como todo aquello que obtiene el capitalista independientemente de su fuente. En su análisis del valor, la influencia de Say lleva a Haldimand a una síntesis donde si bien el trabajo es la medida del valor, la demanda tiene un papel más importante que en los clásicos ingleses. En cuanto a su libro Nociones de economía política de John Hopkins, éste es un tratado destinado a los trabajadores agrícolas y obreros, en el cual el personaje principal “comprende”, después de algunos errores, que el sistema capitalista, donde hay patrones y trabajadores, permite que la riqueza de los primeros permita a los segundos obtener ingresos suficientes para vivir. Es una versión alegórica de la “mano invisible” de Smith, escrita en un leguaje que Haldimand cree comprenderán mejor los trabajadores. Asimismo discute temas como la pobreza y el crecimiento demográfico, y el efecto de la introducción de maquinaria sobre el empleo. JEL Classification-JE: B12, B19, B31. |
Keywords: | Economía clásica, Género, Historia del pensamiento económico. |
Date: | 2023 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:pcp:pucwps:wp00524&r=hpe |
By: | Hein, Eckhard; van Treeck, Till |
Abstract: | We review post-Keynesian assessments of the macroeconomic demand and growth impacts of financialisation. First, we examine the channels of influence of financialisation on distribution and on the different components of private aggregate demand, i.e. investment, consumption and net exports. Since increasing shareholder power and shareholder value orientation of management has been viewed as key to understanding the macroeconomics of financedominated capitalism, we start with the effects of financialisation in the context of the postKeynesian theory of the firm and explain the other channels from there. An important result is the emergence of 'profits without investment' demand and growth regimes, for which we point out the condition based on Kalecki's profit equation. The third section then turns to the post-Keynesian analysis of the different variants of 'profits without investment' demand and growth regimes in finance-dominated capitalism. We review the different levels of analysis, the national income and financial accounting de-composition approach as well as different attempts at identifying growth drivers. We argue that these different levels of analysis are complementary for our understanding of demand and growth regimes under financialisation. |
Keywords: | Financialisation, demand and growth regimes, stagnation, post-Keynesian distribution and growth models |
JEL: | E12 E21 E22 E25 E44 |
Date: | 2024 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:zbw:ifsowp:285373&r=hpe |
By: | Andre Moulin (CPN - Centre Pierre Naville - UEVE - Université d'Évry-Val-d'Essonne - Université Paris-Saclay) |
Abstract: | Notre article interroge l'ouvrage majeur de Charles Gide (1931) Principes d'économie politique, en posant simplement deux questions : Qui paye et qui s'approprie les moyens de production. Ces deux questions, les réponses apportées (lorsque nous analysons les ouvrages à propos de l'activité économique capitaliste actuelle, dont cet ouvrage de Ch. Gide) et les réponses proposées (lorsque nous analysons les ouvrages proposant des évolutions ou lorsque nous en proposons) sont en filigrane de cet article et de tous les autres mentionnés. Ces deux questions, ainsi que les réponses apportées ou proposées, sont synthétisées dans notre article Qui paye et qui s'approprie les moyens de production. Ces deux questions sont fondées sur le constat actuel que, à propos des moyens de production, celui qui paye ne s'approprie pas forcément et celui qui s'approprie n'a pas forcément payé pour cela, alors même que le rapport de force et le partage des richesses entre ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui n'ont que leur force de travail à leur proposer sont des données incontournables de toute considération économique et sociale. Bien des considérations de l'ouvrage de Ch. Gide confortent notre propre approche quant aux moyens de production, par exemple que toute richesse contribuant aux moyens de production doit être nommée « capital », qu'elle vienne des actionnaires ou du collectif de salariés. Néanmoins, cet ouvrage économique de référence, comme beaucoup d'autres, ne questionne pas l'appropriation des moyens de production avant d'exposer et même d'avoir un questionnement critique de ce que permet cette propriété envers ceux qui n'ont que leur force de travail à proposer. En apportant des précisions tout au long de la lecture de ces « principes d'économie politique », nous montrons que (1-) ces précisions ne remettent pas en cause les analyses économiques de l'ouvrage, (2-) la mise en œuvre du paradigme Seul s'approprie [les moyens de production] celui qui paye pour cela signifie à la fois (a-) l'affirmation du concept libéral de la propriété privée et (b-) la fin du capitalisme actuel caractérisé par l'exclusivité des actionnaires à s'approprier et à exploiter les moyens de production, quand bien même ils n'y contribuent que peu. Le chapitre Qui paye et qui s'approprie les moyens de production de cet article expose les fondements sur lesquels repose notre analyse de l'ouvrage, en explicitant les concepts mobilisés dans cette analyse. Puis, le chapitre Lecture des « Principes d'économie politiques » analyse, dans cet ouvrage, tous les propos à la lumière des concepts que nous avons explicités. Enfin, le chapitre Seul celui qui paye s'approprie les moyens de production présente une solution juridique respectant le titre-énoncé de celui-ci et fondée sur une organisation évoquée par Ch. Gide dans son ouvrage, la société anonyme à participation ouvrière (SAPO). |
Keywords: | sciences humaines, économie, moyens de production, finance, entreprises, actionnaires |
Date: | 2024–02–22 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:hal-04478717&r=hpe |
By: | Moisson, Paul-Henri |
Abstract: | How do individuals behave in a society that rewards "merit", despite not being all on the same starting line? Does inequality in head starts make meritocracy undesirable?Attempting to answer these questions, this paper develops a model of career concerns in which agents publicly choose among several activities in which to exert e˙ort, and di˙er along a privately observable characteristic ("head start") that a˙ects their performance. The agents’ audience values talent, effort and head start. We highlight two contrasting effects: a displacement effect by which the "poor" (head start-wise) try to avoid a lower talent image and thus avoid the activity chosen by the "rich", and a distinction effect by which the rich try to reap a higher head-start image and thus avoid the activity chosen by the poor. While displacement drags the poor towards activities with lower incentives on effort, distinction pulls the rich towards activities with higher incentives. Interpreting the model in terms of "meritocracy", we emphasize how the dominance of displacement or distinction can cause well-meaning policy interventions to backfire, and make meritocracy desirable or not. |
Keywords: | Meritocracy; inequality; image concerns; displacement; distinction |
JEL: | D2 D6 H2 J24 M5 |
Date: | 2024–03 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:tse:wpaper:129192&r=hpe |