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on Heterodox Microeconomics |
Issue of 2015‒12‒28
nine papers chosen by Carlo D’Ippoliti Università degli Studi di Roma “La Sapienza” |
By: | Jérôme Gautié (CES - Centre d'économie de la Sorbonne - UP1 - Université Panthéon-Sorbonne - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique) |
Abstract: | The recent revival of the minimum wage debates is an incentive to recall their long history, which started at the end of the XIXth century. Three levels of analysis are combined here. The first one is the study of both the empirical and theoretical contents of the economic controversies. The second one is the analysis of the methodological, and beyond, epistemological issues at stake. Eventually, the third one relies on an historical sociology of science, focusing on the relations and interactions of the academic field with three other fields: the political field, the administrative field, and the field of the actors from civil society and the economic and social world. The study focuses on three countries: the United-States, France and the United-Kingdom (and its Commonwealth). Three key periods are distinguished: around World War I, the period from the 1940s to the 1980s, and the present period starting in the mid-1990s. From the history of the minimum wage debates, one can also learn about the evolution of labour economics, and beyond, the history of economics as a scientific discipline. |
Abstract: | L'actualité renouvelée des controverses autour du salaire minimum invite à restituer celles-ci dans une histoire longue qui commence à la fin du XIXème siècle. Cette histoire est abordée ici en articulant trois niveaux d'analyse. Les deux premiers portent respectivement sur l'étude des contenus empiriques et théoriques des controverses économiques, et sur celle de leurs enjeux méthodologiques et même, au-delà, épistémologiques. Un troisième niveau d'analyse, selon une approche de sociologie historique des sciences, vise à recontextualiser les débats économiques en tenant compte des modes d'articulation de la sphère académique à trois autres sphères : la sphère politique, la sphère administrative, et la sphère de la société civile et du monde économique et social. A partir de l'expérience des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni (et de son Commonwealth), trois grandes périodes sont distinguées - autour de la première guerre mondiale, des années 1940 aux années 1980, et enfin, du milieu des années 1990 à nos jours. Au-delà de la question du salaire minimum, l'histoire de ces débats éclaire sur l'évolution de l'économie du travail au cours de cette période, et dans une certaine mesure, sur celle de la science économique dans son ensemble. |
Keywords: | Minimum wage,history of economic thought,rhetoric of economics,rhétorique économique,salaire minimum,histoire de la pensée économique |
Date: | 2015–11 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:cesptp:halshs-01244339&r=hme |
By: | Paolo Ramazzotti (Università di Macerata) |
Abstract: | <span lang="EN-US" style="mso-ansi-language:EN-US">There are two basic ways to provide a critical view of the economy we live in and of mainstream accounts of it. The first one is to assess whether and how it can meet the procurement requirement, i.e. whether it can achieve the material reproduction of society. It typically includes analyses of the economy’s ability to achieve goals such as full employment, real and financial stability, a decent income for all. The second one is to assess whether, quite independently of its performance, it meets a social requirement, i.e. whether its overall setup is consistent with a range of generally accepted values. The aim of the paper is to focus on this second approach by discussing Veblen’s views of how and why business requirements intrinsically contrast the livelihood of the community. It contends that, in so far as Veblen’s intuition about such a contrast is correct, it should be possible to envisage an appropriate policy to deal with it. Unfortunately, Veblen’s discussion of possible alternatives is not very helpful, in this respect. The paper argues that this has to do with theoretical shortcomings in Veblen’s treatment of profit. The paper is structured as follows. Following the Introduction, Section 2 briefly summarizes the basic features of the Veblenian dichotomy. Section 3 discusses how technology fits into the dichotomy and the unsolved issues in Veblen’s theory. Section 4 points out what appears to be a policy stalemate. It discusses Veblen’s treatment of what he thought could be an alternative to the existing state of affairs. It suggests that Veblen’s notion of pecuniary gain is either too restrictive or too broad to conceive of an economy that overcomes the profitability-serviceability dichotomy. Section 5 contends that a proper understanding of the dichotomy and of possible policies to contrast it has to situate the dichotomy within market relations. Markets are depicted not only as a choice mechanism based on relative prices but as one where important social categories are turned into commodities despite their incompatibility with such a role. This typically Polanyian approach provides some insights on how to conceive of a policy that takes account of the dichotomy but does not waver between the forced acquiescence to the status quo and the millenarian expectation of an all-encompassing change. Our emphasis on the extension of contracted exchange suggests that policy may act on the degree of commodification of the economy and, in particular, of its fictitious commodities. It suggests that other criteria - typically those concerning people’s civil, political and social rights - may prevail over those of relative prices. It goes without saying that this is only a guideline for policy, not a road map. To some extent a guideline such as this one prevailed in some countries during the post Second World War ”golden age”. Neoliberalism has changed this. It has reinstated the principle whereby everything should be conceived of as a commodity, so that markets – contracted exchange based on relative prices - are the ultimate criterion for whatever change. The paper does not aim to discuss the insurgence of neoliberalism. It does suggest, however, that the dichotomy occurs - and should be contrasted – in relation not only to how business chooses the amount and composition of output but also to how it manages labor relations, the creation and application of technology and, more generally, of knowledge.</span> |
JEL: | O1 O11 |
Date: | 2014–11 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:mcr:wpdief:wpaper00076&r=hme |
By: | Yvon Pesqueux (LIRSA - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l'Action - Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM]) |
Abstract: | Dans la mesure où le philosophe J. Habermas est couramment cité comme référence en sciences des organisations, principalement pour l'« Ethique de la discussion », c'est pourquoi il figure ici à titre de conclusion de ce chapitre. Se référer à l' « Ecole de Francfort » implique de devoir commenteraussi sa conceptualisation en termes d'« Agir communicationnel ». Ce qu'il est convenu d'appeler « Ethique de la discussion » recouvre l'oeuvre de plusieurs philosophes. Il s'agit, pour l'essentiel, d'auteurs allemands qui s'opposent entre eux sur certains points. L'« Ethique de la discussion », si elle ouvre des perspectives nouvelles, se réfère aussi à une tradition, celle de l'« Ecole de Francfort » dont la démarche s'est constituée autour d'une réflexion philosophique et politique sur la société allemande d'avant et d'après le nazisme qui mêle marxisme, hégélianisme, kantisme et aussi l'apport de certaines sciences humaines comme la sociologie. La dimension critique fondamentale de cette « école » conduisit certains de ces auteurs (T. W. Adorno et M. Hochkeimer) à une conception assez pessimiste de la société contemporaine. Ils voyaient les signes de l'inachèvement d'un projet fondamental, celui de la « modernité des Lumières » (échec qu'on peut constater à travers le triomphe passager mais tragique du nazisme). L'écroulement des valeurs que le nazisme entraîna, fit dire à beaucoup de penseurs de tous horizons qu'on ne pouvait plus penser après Auschwitz. A travers cette tragédie, il semblait désormais que l'irrationalisme fût le dernier mot en matière de pensée. De ce point de vue le génocide qui confirme l'effondrement de la vision rationnelle du monde entraîne aussi une conception morale pessimiste comme l'atteste la déclaration de M. Hochkeimer : « Nous ne pouvons plus dire où est la justice, mais seulement là où est le mal » 1. Cet écroulement de la raison est aussi interprété par certains auteurs comme la conséquence de la démarche et de la dérive nietzschéennes qui fonde, selon J. Habermas, les oeuvres de G. Bataille, M. Foucault et J. Derrida.Cette crise de la raison, de la métaphysique conduit aussi à un usage particulier, celui de la raison instrumentale, positiviste et scientiste, neutre sur le plan axiologique, au moins en apparence et qui ne reconnaît plus d'autres valeurs que celles de l'efficacité, de l'utilité, de la réussite pragmatique à l'oeuvre dans le domaine de la science et de l'économie ou dans une gestion technocratique de la société et des rapports entre les êtres humains. Face au paradoxe de l'éthique, les auteurs de l' « Ecole de Francfort » plaident pour le maintien d'une éthique rationnelle. Elle retrouve une telle alternative à travers ce qu'elledénomme les deux grands courants dominants dans les sociétés occidentales-la philosophie analytique d'une part et l'existentialisme de l'autre, s'opposant à travers 1 M. Horkheimer & T. W. Adorno, La dialectique de la Raison: fragments philosophiques, Gallimard, |
Keywords: | Habermas, agir communicationnel, théorie des organisations |
Date: | 2015–12–12 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:wpaper:halshs-01242386&r=hme |
By: | Yvon Pesqueux (LIRSA - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l'Action - Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM]) |
Abstract: | Le nouvel ordre écologique de Luc Ferry – « écosophie » ou éthique de la responsabilité ? Dans cet essai sur l'écologie, L. Ferry remet en cause les fondements de la vision sympathique généralement associée à la perception courante de l'écologie. Revenant au Moyen-âge, il mentionne les signes d'un « contrat naturel » où les animaux étaient considérés comme des créatures de Dieu suivant la loi naturelle ou comme fléau envoyé par le diable, ils pouvaient être dédommagés ou excommuniés. L'action en justice reconnaissait à l'animalité des traits que l'on retrouve sous d'autres formes aujourd'hui. A titre du pendant à l'obscurantisme médiéval, l'auteur mentionne les droits légaux des arbres par une question soulevée en 1972 en Californie en relation avec les thèses de l'« écologie radicale ». Cette posture sert de référence à la genèse actuelle d'un droit de la nature du même ordre que les droits des personnes, par référence à un humanisme moderne. Le statut juridique de la nature est justifié de façon quasiment ontologique et recoupe la nature juridique déjà défendue durant la période pré-moderne. L'Homme n'a plus vocation à être le seul sujet de droit, en particulier par oubli de la biosphère à partir de l'hypothèse implicite de l'existence d'un ordre cosmique. Il est nécessaire de souligner les trois modalités de la mise en exergue de l'écologie :-celle bâtie sur l'idée que c'est toujours l'Homme qui doit être protégé (position humaniste, voire anthropocentriste), la nature ne restant que ce qui environne,-celle qui attribue une signification morale à certains êtres et reprend le principe utilitariste suivant lequel il faut chercher à diminuer l'ensemble des souffrances du monde (le mouvement de libération animale se trouve alors validé et ce mouvement est présent dans les pays anglo-américains),-celle bâtie sur l'idée que la nature, quelle que soit sa forme, est sujet de droit (position de l'écologie radicale à laquelle l'auteur ajoute Hans Jonas et position très présente aux États-Unis et en Allemagne). Les perspectives écologiques s'accompagnent toujours d'une critique de la modernité. C'est donc dans les pays les plus développés que la présence de la pensée écologique est la plus nette. Les démocraties libérales semblent susciter en elles-mêmes leur propre critique. C'est pourquoi la première critique adressée au monde moderne par l'écologie est celle de la techno-science. C'est ensuite celle de l'exigence d'un environnement sain. C'est enfin celle qui est formulée au nom d'une nostalgie et |
Keywords: | écologie, développement durable, théorie des organisations |
Date: | 2015–12–12 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:wpaper:halshs-01242387&r=hme |
By: | Paolo Ramazzotti (Università di Macerata) |
Abstract: | <span lang="EN-US" style="mso-ansi-language:EN-US">The aim of the paper is to discuss the ends pursued by Italy’s Monti Cabinet (2011-2012). Although the Cabinet dealt with the consequences of the crisis in a way that does not significantly differ from other Cabinets, its policies are worth investigating because it was supported by a large majority of parties on the grounds that its policies were the only appropriate ones. This situation allowed it to be particularly consistent and streamlined. The paper focuses less on efficacy, efficiency and equity than with the overall view of the economy - and of society - that Monti and his Cabinet aimed to set up. It begins by providing an outline of the most important economic policies enacted by the Cabinet, those related to the public debt and to the labor market. It then discusses the claimed inevitability of those policies. It suggests that alternative measures were (and are) possible and, sometimes, they didn’t even require significant institutional or legal changes. The paper then points out some of the social implications of the Cabinet’s policies. In particular, it points out that the Cabinet’s economic ends clash with the social and economic ends outlined by the Italian Constitution and by the Universal Declaration of Human Rights. The inconsistency between these two sets of ends is crucial not only on formal grounds - a Cabinet should enact the prescriptions of the Constitution rather than contradict them - but on substantial ones as well. The policies of the Cabinet reflect the neoliberal project of an economy where all agents - workers, consumers, etc. - must act as individuals. With minor exceptions, they forsake social solidarity, i.e. the depiction and enforcement of entitlements - as opposed to personal solidarity, i.e. charity. This approach undermines the capabilities that allow people to choose how to conduct their lives. It also undermines the social cohesion and the forms of deliberation that underlie democracy. Thus, the Monti Cabinet not only reflects a crisis in Italy’s democratic institutions but it actually reinforces it Following the above analysis, the paper discusses what an alternative approach to policy should look like. It basically focuses on the relevance of well specified ends and on the need not to confuse economic and social ends with specific goals or with the means to achieve them</span> |
JEL: | O1 O11 |
Date: | 2014–12 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:mcr:wpdief:wpaper00077&r=hme |
By: | Forsfält, Tomas (National Institute of Economic Research); Glans, Erik (National Institute of Economic Research) |
Abstract: | The present paper introduces a new version of an input-output model of the Swedish economy (IOR). The model is used at NIER for short term forecasts of imports and sectoral production. It is also used for structural analysis of the Swedish economy. The economy is divided into about 30 products/industries and about 40 final demand categories. For each demand category, it is possible to trace back the supply provided by value added of different industries, including trade margins and merchanting trade, public sector production, imports, taxes and subsidies. This paper presents calculated supply shares for the main components of final demand for the year 2012. An adjustment for the tourist consumption in Sweden is made in such a way that the supply share for household consumption is valid for Swedish households, and the supply shares for exports includes exports to incoming tourists. |
Keywords: | Input-output; forecasting and simulation; import shares |
JEL: | C67 D57 E17 |
Date: | 2015–12–14 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hhs:nierwp:0141&r=hme |
By: | Ngunza Maniata, Kevin |
Abstract: | This paper proposes to highlight the application of the fuzzy sets theory to the multidimensional poverty analysis in democratic Republic of Congo. The author develops a multidimensional model of poverty by introducing a synthetic decomposition, which combines at the same time the role of the groups of a population and dimensions or attributes of poverty in DRC. The introduction of the decomposition methods will give the contribution of various dimensions and as the various groups of the population which require an assistance of the authorities, in other words, this application will serve to propose adequate socio-economic policies authorizing the reduction of the poverty intensity of in DRC. |
Keywords: | Multidimensional poverty, fuzzy sets, memberships functions. |
JEL: | D31 D63 I32 |
Date: | 2014–04–29 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:pra:mprapa:68481&r=hme |
By: | Leendertz, Ariane |
Abstract: | In den 1970er-Jahren begannen Soziologen und Politikwissenschaftler, einen analytischen Begriff von Komplexität zu entwickeln, indem sie aus der allgemeinen Systemtheorie und Kybernetik entnommene Konzepte in die Gesellschaftstheorie, Policy-Forschung und Politikberatung übertrugen. Gesellschaftliche 'Komplexität' war jedoch nicht allein ein Problem sozialwissenschaftlicher Theoriebildung, sondern wurde im Übergang von den 1960er- in die 1970er-Jahre zugleich als intellektuelles und politisches Problem 'entdeckt' und diskutiert: Der Begriff verbreitete sich simultan in Sozialwissenschaften, Politik und öffentlich-intellektuellen Debatten. Auch in den theoretischen Überlegungen wurde Komplexität nicht allein in einem streng analytischen Sinn, sondern als zeitdiagnostisches Schlagwort und Metapher verwendet. Vor dem Hintergrund historiografischer Debatten über Entwicklungen im letzten Drittel des 20. Jahrhunderts untersucht der Aufsatz das Bedeutungskontinuum der Rede über gesellschaftliche Komplexität in den USA. Wieso gelangte das Thema in den 1970er-Jahren gleichzeitig zu wissenschaftlicher und zu politischer Prominenz? Was bedeutete es, Gesellschaft als 'komplex' zu denken? Welche Konsequenzen waren aus Komplexitätsdiagnosen zu ziehen und wie veränderten sie Konzeptionen und Selbstverständnisse politischen Handelns? |
Abstract: | In the 1970s, sociologists and political scientists began to develop a notion of 'complexity' using concepts from general systems theory and cybernetics and applying them to the fields of social theory as well as to policy research and consultation. Social complexity was, however, not just an issue for social scientific theorists. During the period spanning the 1960s and 1970s, the term gained currency across the social sciences as well as across political and intellectual debates where it was used not only in its narrow analytical sense but also as an explanatory catchword and metaphor for the era. Against the background of historiographical debates on developments during the final third of the twentieth century, this paper examines epistemic and political implications of the discourse on social complexity in the USA. Why did the topic rise to both academic and political prominence in the 1970s? What did it mean to view society as 'complex'? What consequences emerged from the identification of social complexity as a problem, and what consequences did the associated ideas and concepts have for policy-makers? |
Date: | 2015 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:zbw:mpifgd:157&r=hme |
By: | Paolo Ramazzotti (Università di Macerata) |
Abstract: | The paper deals with the lack of attention that many socially-minded economists pay to social issues, with social costs being a special case. It argues that while these economists acknowledge that social costs exist and are rooted in the way the economy functions, they do not frame their economic inquiries accordingly because they believe that scientific dialogue is possible only by accepting a commonly shared ground for scientific inquiry, which focuses on restricted but generally accepted goals. This behavior obscures a major implication of systemic openness, i.e. that the choice of goals and the way scientific inquiry is carried out do not depend on once and for all criteria but require the explicit formulation of a range of value judgments. The conclusion of the paper is that it is possible to deal with social issues and to carry out a scientific dialogue but this requires a two tier dialogue: one relates to the shared grounds of inquiry; the other to the specific issues to be investigated. |
JEL: | O1 O11 |
Date: | 2013–12 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:mcr:wpdief:wpaper00071&r=hme |