Abstract: |
This paper uses data from the Gallup World Poll to explore the determinants of
subjective well-being. The paper builds on the existing literature on the
determinants of subjective well-being in three areas. First, the paper
systematically examines the drivers of measures of affect as well as the
determinants of life satisfaction that are more prevalent in the existing
literature. Overall, items relating to health status, personal security, and
freedom to choose what to do with one’s life appear to have a larger impact on
affect balance when compared to life satisfaction, while economic factors such
as income and unemployment have a more limited impact. The second part of the
paper considers the degree to which there is heterogeneity in the weights
assigned by different population sub-groups to the different determinants of
subjective well-being. Relatively small differences are found between men and
women, but priorities change significantly over the life course. Finally, the
paper uses OECD data on the labour market and health policy regimes in
different countries to test for the impact of these policy regimes on
subjective well-being. Significant results are found for the replacement rate
for unemployment assistance, employment protection legislation, and the extent
of health co-payments. Although these results are tentative, they suggest that
looking for the impact of policy changes on subjective well-being in large
cross-country datasets is a promising area for research.<P>Quels sont les
facteurs qui influent sur notre qualité de vie ? : Les déterminants du
bien-être subjectif dans les pays de l'OCDE - Données extraites de l'enquête
Gallup World Poll<BR>Fondé sur des données issues de l’enquête Gallup World
Poll, ce rapport analyse les déterminants du bien-être subjectif. Il est en
outre étayé par les travaux antérieurs menés sur les facteurs du bien-être
subjectif dans trois domaines. Tout d’abord, l’étude passe systématiquement en
revue les caractéristiques des mesures relatives aux ressentis, ainsi que les
critères qui déterminent la satisfaction à l’égard de la vie, qui sont plus
répandus dans les publications existantes. Dans l’ensemble, les facteurs
relatifs à l’état de santé, à la sécurité des personnes et à la liberté qu’ont
les individus de choisir la vie qu’ils veulent mener semblent peser plus lourd
dans la balance entre ressentis négatifs et ressentis positifs que la
satisfaction à l’égard de l’existence, tandis que les facteurs économiques,
comme le revenu et le chômage, ont une influence plus limitée. La deuxième
partie du rapport examine dans quelle mesure l’importance accordée aux
différents déterminants du bien-être subjectif varie en fonction des
catégories de population. Si les écarts observés entre hommes et femmes sont
relativement limités, il ressort que les priorités ne cessent d’évoluer tout
au long de la vie. Enfin, le rapport s’appuie sur les données de l’OCDE
relatives aux politiques nationales du marché du travail et de la santé pour
évaluer l’impact de l’action publique sur le bien-être subjectif. Il semble
que le taux de remplacement de l’assistance-chômage, la législation sur la
protection de l’emploi et le niveau de participation des assurés sociaux au
coût des soins jouent un rôle majeur. S’ils restent indicatifs, ces résultats
donnent néanmoins à penser que l’étude de l’impact des réformes sur le
bien-être subjectif dans les grandes séries de données internationales
constitue un axe de recherche prometteur. |