Abstract: |
Fiscal imbalances were a main cause for chronic high inflation and
macroeconomic instability before the 2000/2001 crisis. Fiscal consolidation is
the cornerstone of post-crisis stabilization. It has been quite successful
over the past three years as sizeable primary surpluses have been sustained
and the fall in interest rates has reduced the interest cost of public debt.
Fiscal targets have been achieved chiefly by raising revenues which has
increased the tax burden; greater emphasis should now be placed on the control
of public expenditure. At the same time, core public services such as
education, justice, infrastructure and rural development will need to be
upgraded. Social security costs may also rise with the planned shift to
universal health insurance, and the ambitious administrative decentralization
project could cause upward pressure on local spending. Far-reaching
rationalization of public expenditures is therefore required to meet the
quantitative fiscal targets while achieving the intended improvement in public
governance. Turkey has made important steps in this direction with new fiscal
laws and regulations but an integrated strategy is necessary to harness their
full benefits. This Working Paper relates to the 2004 OECD Economic Survey of
Turkey (www.oecd.org/eco/surveys/turkey). <p> Réformer la gestion des dépenses
budgétaires en Turquie <p> Les déséquilibres fiscaux ont été une cause majeure
de l'inflation forte et de l'instabilité macroéconomique avant la crise de
2000-2001. La consolidation budgétaire a été au cœur de la stabilisation après
la crise. Elle a été mise en œuvre depuis trois ans avec des excédents
primaires larges, et la baisse des taux d'intérêt a réduit le coût du service
de la dette publique. Les objectifs budgétaires ont été atteints
principalement par une hausse des revenus, augmentant la pression fiscale, et
plus d'attention devra être accordée à l'avenir au contrôle des dépenses. En
même temps des services publics majeurs comme l'éducation, la justice, les
infrastructures et le développement rural devront être améliorés. Les dépenses
de sécurité sociale pourraient aussi augmenter avec le passage annoncé à la
couverture médicale universelle, et l'ambitieux projet de décentralisation
administrative pourrait accroître les dépenses locales. Une forte
rationalisation des dépenses devient donc nécessaire pour atteindre les
objectifs quantitatifs de la politique budgétaire tout en améliorant la
qualité de la gouvernance publique. La Turquie a fait d'importants pas dans
cette direction avec de nouvelles lois et réglementations budgétaires mais une
stratégie intégrée est nécessaire pour recueillir pleinement leurs fruits. |