Abstract: |
This paper attempts to assess the impact of exchange rate movements on Russian
import and nonfuel export performance, using an error correction model. The
estimation of trade equations shows that long-run price elasticities for
imports and non-fuel exports are close to 0.6 and 0.7 respectively, hence
relatively similar to those obtained for OECD countries. The Marshall-Lerner
condition clearly holds. More precisely, we find that a 10% real appreciation
(depreciation) of the currency leads on average to a non-fuel current account
deterioration (improvement) of around 1% of GDP. Moreover, the short-term
dynamics of the error correction model indicate that the response of the trade
balance to exchange rate shocks is rapid, the adjustment being almost complete
after one quarter. Finally, the evolution of import prices and non-fuel export
prices of Russia, relatively to its competitors on domestic and third markets,
suggests that the Russian economy lost already in 2004 the
price-competitiveness advantage it had gained after the 1998 crisis.
<P>Évaluation des élasticités-prix du commerce extérieur hors hydrocarbures en
Russie : L'économie russe réagit-elle "normalement" aux mouvements de taux de
change ? <BR>Cette étude vise à évaluer l'impact des mouvements du taux de
change sur les importations et les exportations hors hydrocarbures de la
Russie, à partir d'un modèle à correction d'erreur. Les estimations d'équation
de commerce extérieur montrent que les élasticités-prix de long terme pour les
importations et les exportations hors hydrocarbures se situent respectivement
autour de 0.6 et 0.7, soit des valeurs similaires à celles obtenues pour les
pays membres de l'OCDE. La condition de Marshall-Lerner est clairement
vérifiée. Plus précisément, une appréciation (dépréciation) réelle de 10% du
taux de change conduit à une dégradation (amélioration) de la balance courante
hors produits pétroliers d'environ 1%. Par ailleurs, la dynamique de court
terme du modèle à correction d'erreur indique que la réponse de la balance
commerciale aux chocs sur le taux de change est rapide, l'ajustement étant
quasiment achevé après un trimestre. Enfin, l'évolution des prix à l'import et
à l'export -- hors hydrocarbures -- de la Russie, relativement à de ses
concurrents sur les marchés domestiques et tiers, suggère que l'économie russe
a épuisé dès 2004 l'avantage de compétitivité-prix qu'elle avait gagné après
la crise de 1998. |
Keywords: |
exchange rates, taux de change, Russia, Russie, foreign trade, non-fuel trade balance, price elasticities, price-competitiveness, commerce extérieur, balance commerciale hors hydrocarbures, élasticité-prix, compétitivité-prix |