nep-age New Economics Papers
on Economics of Ageing
Issue of 2025–06–23
seven papers chosen by
Claudia Villosio, LABORatorio R. Revelli


  1. Public pensions in the age of automation By Gustafsson, Johan; Lanot, Gauthier
  2. Bifurcation in optimal retirement By Bushra Shehnam Ashraf; Thomas S. Salisbury
  3. Le système français de retraite fait dépendre l’âge de départ de la durée de carrière : est-ce justifié ? By Patrick Aubert
  4. Portfolio optimization in DC pension scheme with unhedgeable stochastic wage By Francesco Menoncin; Elena Vigna
  5. Perte d’autonomie des personnes âgées : quels besoins et quels coûts pour accompagner le virage domiciliaire? By Pauline Mendras
  6. A Redistributive GSA Scheme to Cope With Socio-Economic Mortality Differentials By Maria Aragona; Luca Regis; Elena Vigna
  7. Retraites : quelles règles d’indexation dans un régime en annuités ? By Didier Blanchet

  1. By: Gustafsson, Johan (Department of Economics, Umeå University); Lanot, Gauthier (Department of Economics, Umeå University)
    Abstract: We analyze the impact of increased automation on the size and distribution of pension benefits, as well as on the optimal size and design of public pension systems. To this end, we build an overlapping generations model of a closed economy with heterogeneous agents who make decisions regarding skill formation, consumption, savings, and retirement. Automation is conceptualized either in terms of capital-skill complementarity or in a task-based fashion. We find that any productivity gains from automation, realized as increased capital returns, disproportionately benefit high-skilled workers who are less dependent on illiquid public pensions. A redistributive pension system can reduce public pension inequality but may increase inequality in private retirement savings. In our calibrated economy, the optimal size of the pension system is larger in the task-based specification, where the displacement effects of automation are accounted for.
    Keywords: Automation; General Equilibrium; Overlapping Generations; Public Pensions
    JEL: H55 J22 J26
    Date: 2025–06–13
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:hhs:umnees:1036
  2. By: Bushra Shehnam Ashraf; Thomas S. Salisbury
    Abstract: We study optimal consumption and retirement using a Cobb-Douglas utility and a simple model in which an interesting bifurcation arises. With high wealth, individuals plan to retire. With low wealth they plan to never retire. At a critical level of initial wealth they may choose to defer this decision, leading to a continuum of wealth trajectories with identical utilities.
    Date: 2025–06
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:arx:papers:2506.02155
  3. By: Patrick Aubert (IPP - Institut des politiques publiques)
    Abstract: En France, le moment auquel un assuré peut partir à la retraite avec le taux plein dépend de la durée de sa carrière davantage que de son âge, et certains arguent même qu'il devrait en dépendre exclusivement. Cette situation découle du cadre réglementaire mis en place lors de la réforme des retraites de 1983, dont les principes généraux sont restés en place malgré les diverses réformes ayant eu lieu depuis. Le critère de durée comme condition d'obtention du taux plein est ainsi, dans l'imaginaire, souvent associé au fait « d'avoir permis la retraite à 60 ans ». Si cette condition a souvent été justifiée en invoquant la moindre espérance de vie supposée de ceux à qui elle bénéficie, de nouvelles estimations montrent que ce n'est en réalité pas le cas. Les personnes à qui le système de retraite permet de partir au taux plein plus tôt n'ont pas une mortalité plus élevée. Celles qui, à l'inverse, doivent attendre l'âge d'annulation de la décote n'ont, réciproquement, pas une meilleure espérance de vie. Historiquement, les catégories de retraités qui ont le plus bénéficié de la retraite au taux plein à 60 ans se situent, quelle que soit la génération, parmi la moitié des retraités dont la pension est la plus élevée. Ces constats interrogent sur le bien-fondé de différences de traitement qui sont aujourd'hui au coeur du système de retraite français. Ils suggèrent que, à moins de trouver une autre justification aux règles actuelles, il pourrait être pertinent de revenir à des modalités plus proches de la philosophie originelle du système, à savoir une prise en compte non seulement de la durée de carrière mais aussi de la durée espérée de retraite dans les règles de départ.
    Date: 2024–11
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:halshs-05042508
  4. By: Francesco Menoncin; Elena Vigna
    Abstract: We solve a dynamic portfolio optimization problem in the accumulation phase of a defined contribution (DC) pension plan with a stochastic wage driven by a non-hedgeable random source. The incomplete financial market consists of a riskfree and a risky assets, and the stochastic wage has non-zero correlation with the risky asset. The optimization problem defined with a constant absolute risk aversion (CARA) utility function is solved via dynamic programming in closed form with constant riskfree interest rate and constant correlation between wage and risky asset. We also show that the application of the martingale approach provides an approximated solution based on the least square method, and we highlight the difference between the optimal and the approximated solutions. A numerical application investigates (i) the impact on the optimal investment strategy of the correlation between wage and risky asset, (ii) the comparison with the complete market case, and (iii) the relationship between the optimal and the approximated solutions. The main conclusion drawn is that failing to model the imperfect correlation between wage and risky asset in a DC pension scheme leads to investment policies that are far away the optimal ones, and to distorted outcomes in terms of final wealth.
    Keywords: DC pension scheme; incomplete market; stochastic wage; dynamic programming; optimal portfolio
    Date: 2025
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:cca:wpaper:740
  5. By: Pauline Mendras (INSEE - Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), IPP - Institut des politiques publiques)
    Abstract: Présentation En 2021, près de 2 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus déclarent être limitées dans les activités de la vie quotidienne (11 %) et 1, 3 million sont bénéficiaires de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA, 7, 5 %). L'allongement de la durée de vie vers des âges où la probabilité de perdre son autonomie augmente, devrait induire une progression du nombre de personnes âgées dépendantes et de bénéficiaires de l'APA dans les années à venir. Cette augmentation est estimée par la DREES à plus de 350 000 bénéficiaires de l'APA supplémentaires d'ici à 2040, soit une augmentation de 29 % par rapport à 2020. Face à ces dynamiques, se pose la question des besoins d'accompagnement que ces personnes âgées nécessiteront et du financement public à provisionner pour la prise en charge de la perte d'autonomie. Cette note propose plusieurs scénarios d'évolution des dépenses publiques de prise en charge de la perte d'autonomie et estime les effectifs d'aides professionnelles nécessaires à l'accompagnement des personnes âgées d'ici à 2040, dans trois différents lieux de vie. Résultats clés Face aux prévisions d'évolution du nombre de personnes âgées dépendantes et dans l'optique d'un « virage domiciliaire », les effectifs d'aides professionnelles nécessaires à la prise en charge de la perte d'autonomie à domicile et en Ehpad devraient augmenter respectivement de 42 % et de 14 % d'ici à 2040 par rapport à 2020. À politique publique de prise en charge inchangée, l'augmentation du nombre de bénéficiaires de l'APA conduirait à une hausse de 30 % des dépenses totales d'APA entre 2020 et 2040. Mais le « virage domiciliaire » signifie que vivront à domicile des personnes aux besoins plus importants qu'aujourd'hui : il nécessitera des revalorisations des salaires pour permettre le recrutement de professionnels. En intégrant ces changements, la dépense totale d'APA augmenterait de 4, 8 milliards d'euros d'ici à 2040, soit 80 % par rapport à 2020 (en euros réels). Ces nouveaux besoins pourraient également se traduire par une diminution de la sousexécution des plans d'aide d'APA notifiés. En supposant que les plans d'aide notifiés sont exécutés en totalité, les dépenses d'APA pourraient quasiment doubler entre 2020 et 2040 pour atteindre 12, 4 milliards d'euros. A l'horizon 2040, une politique d'accompagnement du virage domiciliaire de ce type coûterait 4, 6 milliards d'euros de plus que celle à prise en charge inchangée, soit 60 % de plus.
    Date: 2023–11
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:halshs-04439144
  6. By: Maria Aragona; Luca Regis; Elena Vigna
    Abstract: Longevity risk is threatening the sustainability of traditional pension sys tems. To deal with this issue, decumulation strategies alternative to annuities have been proposed in the literature. However, heterogeneity in mortality experiences in the pool of policyholders due to socio-economic classes gen erates inequity, because of implicit wealth transfers from the more disadvan taged to the wealthier classes. We address this issue in a GSA (Group Self Annuitization) scheme in the presence of stochastic mortality by propos ing a redistributive GSA scheme where benefits are optimally shared across classes. The expected present values of the benefits in a standard GSA scheme show relevant gaps across socio-economic groups, which are re duced in the redistributive GSA Scheme. We explore sensitivity to pool size and interest rates.
    Keywords: group self-annuitization, mortality differentials, socio-economic classes, stochastic mortality, redistribution.
    Date: 2024
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:cca:wpaper:732
  7. By: Didier Blanchet (IPP - Institut des politiques publiques)
    Abstract: Les projections de l'équilibre financier du système de retraite font face à deux sources d'incertitude : sur la soutenabilité de certaines de ses ressources d'une part, sur l'évolution de ses dépenses d'autre part. Pour ce qui est des dépenses, une source majeure d'aléa découle de leur sensibilité aux hypothèses de croissance de la productivité. Dans un système où prédomine l'indexation des barèmes sur les prix, le niveau relatif des pensions évolue de manière plus favorable aux retraités quand la croissance est lente voire négative, et inversement quand elle est rapide. Ceci vaut à la fois pour des chocs transitoires et, de manière plus durable, face à des inflexions pérennes de la croissance. La pleine réindexation sur les salaires ferait disparaître cette asymétrie, mais elle aurait pour conséquence une forte augmentation des dépenses de retraite. Cette note étudie les options disponibles pour des règles d'indexation combinant neutralisation de la sensibilité à la croissance et objectif de stabilité financière. Il s'agit d'évaluer s'il est possible, dans un régime par annuités, de reproduire le type de règle introduite en 2017 dans le régime complémentaire par points de l'Agirc-Arrco.
    Date: 2024–04
    URL: https://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:journl:halshs-04563096

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